Évaluation du dossier : 2/5 [♠]
Lorsque leur fils ramène cinq pierres mystiques trouvées lors de leur voyage au Grand Canyon, Peter et Bronny remarquent que d’étranges phénomènes se produisent dans leur maison. Ayant éveillé des forces obscures liées aux pierres, la famille doit se battre pour survivre alors que des démons malveillants se nourrissent de leurs peurs et menacent de les détruire.
Fort d'un Wolf Creek qui avait bien marqué les esprits à l'époque, une certaine attente se faisait sentir à l'annonce de la sortie de The Darkness, le projet surnaturel de Greg McLean. Bien qu'au final assez décevant, tout n'est pas à jeter dans cette production qui sent le concept Blumhouse à plein nez.
Rien d'étonnant jusque-là puisque The Darkness marque la collaboration entre le réalisateur australien et l'incontournable société de production de Jason Blum. Ce qui toutefois interpelle dans cette alliance jusqu'ici plutôt inspirée entre le producteur et des grands noms du cinéma comme M. Night Shyamalan (The Visit), James Wan (Insidious), Scott Derickson (Sinister) ou encore Barry Levinson (The Bay) c'est qu'elle ne porte pas vraiment ses fruits dans ce cas précis.
Dans The Darkness, on peine à trouver le "concept" si cher à Jason Blum, tant tout semble familier et téléphoné, du démon voleur d'âmes (Sinister, Jusqu'en enfer), à l'enfant médium qui déclenche des forces surnaturelles un peu comme dans Poltergeist. Michael, enfant autiste, va en effet causer le réveil de forces obscures et ancestrales, sans vraiment se rendre compte de la gravité des évènements. À cela s'ajoute un contexte familial compliqué qui n'est pas sans évoquer Dark Skies puisqu'on y retrouve un noyau familial imparfait, rongé de l'intérieur.
Dans The Darkness, on peine à trouver le "concept" si cher à Jason Blum, tant tout semble familier et téléphoné, du démon voleur d'âmes (Sinister, Jusqu'en enfer), à l'enfant médium qui déclenche des forces surnaturelles un peu comme dans Poltergeist. Michael, enfant autiste, va en effet causer le réveil de forces obscures et ancestrales, sans vraiment se rendre compte de la gravité des évènements. À cela s'ajoute un contexte familial compliqué qui n'est pas sans évoquer Dark Skies puisqu'on y retrouve un noyau familial imparfait, rongé de l'intérieur.
Tout ce petit monde évolue de manière très progressive, le métrage adoptant un rythme crescendo jusqu'à un climax un poil tendu mais pas suffisamment pour réveiller l'adrénomètre. Cependant, Greg McLean semble davantage vouloir axer son travail sur l'atmosphère anxiogène dans laquelle il plonge sa galerie de personnages aux problèmes latents. La mère alcoolique, le père en fuite, la fille mal dans sa peau, le fils effacé, le patron mal élevé... les protagonistes de l'histoire sont plutôt très bien écrits, s'inscrivent dans un quotidien parfaitement réaliste et le tout est transcendé par un casting étonnant.
On retrouve ainsi Kevin Bacon, fidèle au cinéma fantastique depuis ses débuts (Hypnose, Vendredi 13) Radha Mitchell (Silent Hill) dans le rôle de la mère perturbée, David Mazouz (Gotham) dans celui du fils autiste, sans oublier les plus rares Paul Reiser (Aliens Le Retour) ou encore Jennifer Morrison (Dr House, Hypnose). Malheureusement, ces vrais efforts de distribution ne font pas tout et ne parviennent pas à combler les lacunes d'une histoire sans véritable surprise.
Le scénario s’essouffle vite et ne décolle jamais vraiment excepté dans ses ultimes séquences, qui pour le coup, semblent un peu surfaites. La tentative d'apporter une note tragique sonne assez faux en dernière bobine et n'inspire qu'un ennui poli face à une démarche grossière pour parvenir à toucher la corde sensible.
Au final la meilleure façon d'aborder The Darkness pour se donner une chance de l'apprécier, est peut-être de ne pas le voir comme un thriller d'épouvante basique, réglé comme du papier à musique pour faire flipper à intervalles réguliers. Il est tout aussi vain d'y chercher la moindre once d'originalité puisque l'on y retrouve de nombreuses références à des œuvres qui se suffisaient déjà largement à elles-mêmes.
N.F.T.
EN BREF
titre original : The Darkness
distribution : Kevin Bacon, Radha Mitchell, David Mazouz, Paul Reiser, Jennifer Morrisson...
pays d'origine : États-Unis
pays d'origine : États-Unis
budget : 4 000 000 $
année de production : 2016
date de sortie française : 18 octobre 2016 (DTV - Universal Pictures France)
durée : 92 minutes
adrénomètre : ♠
note globale : 2/5
† EXORCISME †
▲ Casting
▲ Le traitement "réaliste" des personnages
▲ Associer un réalisateur confirmé à Blumhouse
- DÉMYSTIFICATION -
▼ Pas effrayant
▼ Déjà-vu
▼ Manque de punch
LE FLIP
Un cri et du liquide noir qui s'échappe de la bouche du fiston...
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