Jusqu'en enfer (2009) de Sam Raimi

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Christine Brown, spécialiste en crédit immobilier, vit à Los Angeles avec son petit ami. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où la mystérieuse Mme Ganush débarque à la banque et la supplie de lui accorder un crédit supplémentaire pour sa maison. Christine hésite entre la compassion et la pression de son patron, Mr Hicks, qui la voudrait plus ferme avant de lui octroyer une promotion. Fatalement, Christine choisit sa carrière, même si sa décision met Mme Ganush à la rue. Pour se venger, la vieille femme jette un mauvais sort sur Christine, qui, hantée par un esprit malfaisant, voit sa vie se transformer en cauchemar...

Après sa trilogie Spider-Man, qui lui aura accaparé sept années de sa vie, le maître Sam Raimi revient à un cinéma plus personnel et à ses premières amours horrifiques. Le réalisateur de la franchise Evil Dead fait un retour gagnant au cinéma d'épouvante avec un film extrêmement tendu, réellement flippant et enchaine rapidement les scènes chocs, sans véritable temps mort une fois le sort jeté sur la pauvre héroïne, que Raimi jubile à martyriser au plus haut point. 


Ce qui ne manque pas de rappeler le personnage de Ash dans Evil Dead, malmené, comme l'acteur qui l'incarne, Bruce Campbell,  d'un bout à l'autre du film. La pauvre Christine Brown fait les frais de cette satyre sur le monde du travail, propre à déshumaniser ceux qui y évoluent alors que l'esprit de compétitions peut autant détruire celui qui veut écraser tout le monde sur son passage (les manifestations dont est victime Christine sont lourdes de sens sur ses problèmes de consciences),  que les "concurrents", parfois arrivistes, qui se mettront sur son chemin.

 Jusqu'en enfer est une réussite incontestable, tant sur son scénario redoutable (malgré une fin grosse comme un paquebot), des effets spéciaux, des vrais et du maquillage à foison, comme avant l'ère du numérique (à une giclée de sang près). L'empreinte "Tex Avery" qui fait le charme du cinéma de Raimi est toujours présente, et le spectateur alterne flip et franches rigolades lors de scènes carrément dégueu... ce que les nostalgique d'Evil Dead ne manqueront pas d'apprécier.
N.T.

En bref : 
titre original : Drag me to Hell
pays d'origine : États-Unis
budget : 30 000 000 $
année de production : 2009
date de sortie française : 27 mai 2009
durée : 99 minutes
adrénomètre : ♥♥♥
note globale : 4.5/5

Le flip : Christine, seule dans un parking souterrain, se croit également seule dans sa voiture...


Commentaires

  1. Très bon film de S.Raimi. Critique qui résume parfaitement le film. Je ne dirais pas que le film fait tellement peur à part la scène dans le parking et celle avec le démon dans la maison. Par contre j'avoue avoir sursauté plus d'une fois avec la vielle. Certaines scènes crades quand même, d'autres scènes sont vraiment zarbies notamment celle avec la chèvre qui ma fait sursauter avec son visage. Aucun temps mort, ce qui change vraiment de la plupart des films d'horreur. Une actrice attachante et une créature vraiment sadique et réaliste ainsi que quelques moments de rigolade devant certaines scènes. [SPOILER]
    Truc un peu tiré par les cheveux (sans mauvais jeu de mots) avec la vieille qui même morte, arrive encore à arracher les cheveux de la jeune femme. Je n'ai pas compris aussi comment l'héroïne n'a pas pensé à vérifier qu'elle avait la bonne lettre à la fin, Seul point négatif, c'est la fin que je trouve trop prévisible.
    Très bon film d'horreur 4/5

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