ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Une jeune femme japonaise détient le secret qui pourrait mettre fin à la malédiction des Saeki. Elle voyage jusqu'à Chicago où elle rencontre dans un immeuble une famille qui se bat pour survivre aux assauts des fantômes. Ensemble, ils vont affronter l'esprit en fureur de Kayako afin de sauver leurs âmes du destin tragique qui les attend.
Après un premier volet qui se déroule au Japon, un deuxième situé entre le pays du soleil levant et les États-Unis, ce troisième opus pose définitivement ses valises sur le sol américain...
En tout cas dans le film, puisqu'en réalité The Grudge 3 a été tourné en Bulgarie pour des raisons économiques. L'un des premiers challenges était donc de parvenir à retranscrire l'ambiance d'un immeuble de Chicago sans que le spectateur ne se doute de la supercherie. Un premier pari réussi.
Un autre étant celui pour Shimizu de laisser la mise en scène de son bébé à un nouveau réalisateur. C'est donc le Britannique Toby Wilkins (Splinter) qui s'y colle de manière plutôt habile, même si l'on regrette des changements radicaux (lire ci-dessous). Ce nouvel épisode reprend les aventures de Kayako, l'un des revenants les plus psychorigides de tous les temps, exactement là où elles avaient été interrompues. Apportant cette fois un personnage clé dans l'affaire qui pourrait enfin mettre un terme à la malédiction.
Donc après une très impressionnante scène d'ouverture qui s'intéresse au jeune Jack Kimble, unique survivant du massacre précédent, l'action se focalise sur cet immeuble américain toujours hanté par la fureur du spectre, s'attachant à raconter l'histoire de ceux qui y vivent. Enfin, surtout qui y meurent, dans des conditions mystérieuses. Et ce n'est rien de le dire puisqu'il ne reste rapidement plus que le gardien et ses deux sœurs pour faire un film. Voilà ce qui pourrait résumer une situation pour le moins critique, Kayako ne laissant aucun répit à ceux qui ont le malheur de croiser son chemin. Une Kayako qui change pour l'occasion de visage pour la première fois depuis les premiers films japonais, Takako Fuji, sans doute lassée de son personnage, laissant son rôle à Aiko Horiuchi. D'autre part, si personne n'a jamais vu un fantôme vieillir, on trouve dans The Grudge des fantômes qui grandissent, le personnage du petit Toshio étant une nouvelle fois incarné par un nouvel acteur qui paraît bien plus grand que ses prédécesseurs. Ajoutez à cela des maquillages pas toujours du meilleur effet, et vous obtenez une impression bizarre de déconnexion aux premiers films.
Toutefois, si l'on sent que le concept radote méchamment, le suspense est rondement mené et quelques moments de flip viennent prouver que ce troisième opus a encore un intérêt, en tout cas pour les fans de la saga, qui au-delà du produit horrifique, constateront un scénario plus fouillé que ses prédécesseurs et une réalisation plus que correcte, de surcroit pour un DTV qui ne se refuse par ailleurs pas quelques effets gores efficaces. À noter une sympathique scène en forme de clin d’œil à Ring, lorsque que Kayako, telle Sadako dans Ring, sort d'un tableau fixé au mur pour attraper sa pauvre victime, toute étonnée qu'elle est de constater qu'elle possédait une peinture en 3D.
N.T.
En tout cas dans le film, puisqu'en réalité The Grudge 3 a été tourné en Bulgarie pour des raisons économiques. L'un des premiers challenges était donc de parvenir à retranscrire l'ambiance d'un immeuble de Chicago sans que le spectateur ne se doute de la supercherie. Un premier pari réussi.
Un autre étant celui pour Shimizu de laisser la mise en scène de son bébé à un nouveau réalisateur. C'est donc le Britannique Toby Wilkins (Splinter) qui s'y colle de manière plutôt habile, même si l'on regrette des changements radicaux (lire ci-dessous). Ce nouvel épisode reprend les aventures de Kayako, l'un des revenants les plus psychorigides de tous les temps, exactement là où elles avaient été interrompues. Apportant cette fois un personnage clé dans l'affaire qui pourrait enfin mettre un terme à la malédiction.
Donc après une très impressionnante scène d'ouverture qui s'intéresse au jeune Jack Kimble, unique survivant du massacre précédent, l'action se focalise sur cet immeuble américain toujours hanté par la fureur du spectre, s'attachant à raconter l'histoire de ceux qui y vivent. Enfin, surtout qui y meurent, dans des conditions mystérieuses. Et ce n'est rien de le dire puisqu'il ne reste rapidement plus que le gardien et ses deux sœurs pour faire un film. Voilà ce qui pourrait résumer une situation pour le moins critique, Kayako ne laissant aucun répit à ceux qui ont le malheur de croiser son chemin. Une Kayako qui change pour l'occasion de visage pour la première fois depuis les premiers films japonais, Takako Fuji, sans doute lassée de son personnage, laissant son rôle à Aiko Horiuchi. D'autre part, si personne n'a jamais vu un fantôme vieillir, on trouve dans The Grudge des fantômes qui grandissent, le personnage du petit Toshio étant une nouvelle fois incarné par un nouvel acteur qui paraît bien plus grand que ses prédécesseurs. Ajoutez à cela des maquillages pas toujours du meilleur effet, et vous obtenez une impression bizarre de déconnexion aux premiers films.
Toutefois, si l'on sent que le concept radote méchamment, le suspense est rondement mené et quelques moments de flip viennent prouver que ce troisième opus a encore un intérêt, en tout cas pour les fans de la saga, qui au-delà du produit horrifique, constateront un scénario plus fouillé que ses prédécesseurs et une réalisation plus que correcte, de surcroit pour un DTV qui ne se refuse par ailleurs pas quelques effets gores efficaces. À noter une sympathique scène en forme de clin d’œil à Ring, lorsque que Kayako, telle Sadako dans Ring, sort d'un tableau fixé au mur pour attraper sa pauvre victime, toute étonnée qu'elle est de constater qu'elle possédait une peinture en 3D.
N.T.
En bref :
titre original : The Grudge 3
pays d'origine : États-Unis / Japon
année de production : 2009
date de sortie française : 16 mars 2010 (DTV - Metropolitan Vidéo)
durée : 90 minutes
pays d'origine : États-Unis / Japon
année de production : 2009
date de sortie française : 16 mars 2010 (DTV - Metropolitan Vidéo)
durée : 90 minutes
adrénomètre : ♥♥
note globale : 3.5/5
Le flip : La psychorigidité de Kayako.
Le flip : La psychorigidité de Kayako.
Mettre 2 étoiles à l'adrénomètre à cette bouse c'est fort...
RépondreSupprimer...et encore, tu n'as pas vu sa note globale !
SupprimerComme quoi. personnelement je mettrais pas mal de coeur en moins a des trois coeur et pourtant les 3 The Grudge sont mes films les plus terrifiant. Certes le 3eme n'est pas le meilleur niveau scenar (celui ci etant faiblard), mais je le trouve bien flippant (le 2eme etant pour moi le plus terrifiant et ayant le meilleur scenar)
RépondreSupprimerEh bien je viens de revoir les 3 a la suite et il est vrai que le 3eme fait bien moins peur que les deux autres, cependant les personnages sont plus attachant, quoique la blond merite grandement de finir au bucher ^^.
RépondreSupprimerApres je n'ai pas non plus eu peur pour les deux autres opus, mais il faut dire que sa doit etre la troisieme-quatrieme fois que je matte la saga!
Toujours est il que la seconde fois ou j'ai revisionne cette saga et celle ou j'ai eu le plus peur. Quand a ma compagne elle n'en a pas dormis durant des mois, même aujourd'hui refaire le bruit symbolique de The Grudge lui cause des frissons. Donc voila, si vous matez la saga pour la premiere fois, vous aurez sans doute peur !