Amityville (2005) d'Andrew Douglas

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La nuit du 13 novembre 1974, les policiers découvrent dans la résidence du 112 Ocean avenue d'Amityville, six membres d'une même famille massacrés dans leur lit, à coups de fusil. L'auteur du crime, Ronald DeFeo Jr, passe rapidement aux aveux et déclare avoir tué sa famille après avoir entendu des "voix". Un an plus tard, George et Kathy Lutz emménagent avec leurs trois enfants dans la maison d'Amityville, convaincus d'avoir trouvé la résidence de leurs rêves. Mais des événements bizarres et inexplicables troublent leur quotidien et entament bientôt l'équilibre familial...

Amityville est le deuxième remake en tant que producteur de Michael Bay, après Massacre à la Tronçonneuse et avant Hitcher, Vendredi 13 et Les Griffes de la Nuit.
Sans vraiment bouleverser le scénario de 1979, on retrouve la famille Lutz en prise avec un mal déterminé à désintégrer le noyau familial de l'intérieur. Nettement plus énergique que le matériau d'origine, Amityville apporte un véritable coup de neuf à la franchise entamée par Stuart Rosenberg et qui connaîtra sept suites d'une qualité toute relative.  Toujours adapté du roman de Jay Anson vendu comme une histoire vraie à l'époque, ce remake amplifie les phénomènes, tout en se concentrant sur la psychologie des personnages, offrant quelques moments de trouille efficaces.
 

Si l'on sait que la supercherie a été depuis longtemps constatée par des scientifiques qui en rigolent encore, le massacre de la famille DeFeo par le fils aîné est en revanche bien réel, tout comme l'occupation des lieux plusieurs mois après par les Lutz. Une base réelle suffisante pour piéger le spectateur dans cette histoire mêlant surnaturel et psychose, dont la réalisation nerveuse et la photo soignée entretiennent le sentiment d'une glissade inéluctable vers une nouvelle tragédie. 

Heureusement ce remake ne se contente pas de multiplier les moments de tension, mais offre quelques perles de dialogues, comme la jeune fille sexy chargée de garder l'ado de la famille -le contexte de son arrivée vaut des points- qui admet être la pire des baby-sitter. Ajoutez à cela une bonne dose de scènes glauques, dérangeantes et flippantes, et vous voici paré(e) pour dormir la lumière allumée.
N.T.

Note : Pour les amateurs de frissons et de paranormal ou simples curieux, quelques sites francophones s'intéressent à cette affaire comme ici et un documentaire plutôt intéressant est disponible en bonus dans le DVD du film original.

En bref :
titre original : The Amityville Horror
pays d'origine : États-Unis
budget : 19 000 000 $
année de production : 2005
date de sortie française : 22 juin 2005
durée : 90 minutes 
adrénomètre : ♥♥♥
note globale : 4/5
Le flip : Alors que le beau-père visionne un film de famille, un masque de monstre apparaît subitement sur le visage de son beau-fils.


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