Dark Woods - Villmark (2003) de Pål Øie

ADRÉNOMÈTRE  ♡ 
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Lasse, Per, Sara et Elin sont engagés par Gunnar pour faire partie de l'équipe technique d'une émission de télé. Afin de souder l'équipe, Gunnar les emmène camper en forêt. Mais rapidement, ils trouvent une tente abandonnée près d'un étang et font une macabre découverte. L'ambiance se dégrade lorsqu'ils comprennent qu'ils ne sont pas seuls dans cette forêt. À cela s'ajoute l'étrange comportement de Gunnar...

Une bande de jeune, une cabane au fond des bois, un vieux magnétophone, une malédiction, mais c'est c'est... Non, ce n'est pas Evil Dead, ni La Cabane dans les Bois, mais Dark Woods, un film norvégien de Pal Oie plutôt méconnu, et pour cause, après un passage discret à Cannes en 2003, il a complétement disparu des circuits de distribution français.
Bon, en même temps, si un certain climat d'angoisse se met en place, grâce notamment à l'utilisation des décors naturels, une forêt scandinave imposante, mais aussi une image décolorée et des acteurs relativement bons, on ne peut s'empêcher de compter les minutes qui passent lentement, très lentement, pour finalement pas grand chose. La musique réutilise à l'infini le même motif qui, effectivement, peut fatiguer nerveusement à la longue à force de vouloir dire au spectateur "Attention, là vous devez angoisser !".


Non pas qu'il ne se passe jamais rien,  puisque le film fait progresser son intrigue de manière assez linéaire en apportant à peu près ce qu'il faut de nouveaux éléments, mais la sauce ne prend pas et il faut attendre 70 minutes pour enfin se faire une petite idée du responsable de tout ce désordre. Un peu trop, surtout que jusque-là on ne sait pas trop pourquoi on doit flipper et s'il s'agit ou non de phénomènes surnaturels. Et cerise sur le gâteau, cette révélation finale mène finalement vers une conclusion aussi bancale que l'ensemble du film. Car au détour d'une réaction, d'une réplique d'un personnage, Dark Woods flirte dangereusement avec le Z.

Considéré en Norvège comme LE film qui a réintroduit le cinéma de genre là-bas, on se dit vu d'ici qu'il reste quand même encore un peu de travail et il manque peut-être un budget un peu plus conséquent pour atteindre le niveau d'autres eldorados de l'angoisse comme l'Espagne, la Grande-Bretagne ou la France. La Norvège nous a heureusement offert depuis des films plus aboutis comme la série des Cold Prey, Manhunt ou Babycall.
N.T.

En bref :
titre original : Villmark
pays d'origine : Norvège
année de production : 2002
budget : 800 000 €
date de sortie française : inédit
durée : 81 minutes
adrénomètre : ♠
note globale : 1.5/5


Le flip : Une présence inconnue dans les bois, en pleine nuit.


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