ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
NOTE TV TV TV TV TV
Dans le sous-sol de leur université, un professeur en archéologie et ses étudiants découvrent une boîte remontant au XIIème siècle, ornée du blason des templiers irlandais. Quand ils ouvrent l'artefact un cri à glacer le sang se déchaîne. Selon la tradition irlandaise, ceux qui entendent le cri du Banshee sont voués à la mort.
The Banshee débute en plein Moyen Âge, avec la fabrication d'un équipement qui s'avère être, au terme d'une course poursuite équestre effrénée dans les bois et d'un combat sanglant, un piège à Banshee.
Ces premières images, aux blancs légèrement saturés, laissent apprécier le réel talent du réalisateur Steven C. Miller, qui, pour le compte d'After Dark Films (American Haunting, L'Effet Papillon 3, The Task, Seconds Apart) propose un téléfilm très honorable, destiné à la chaine SyFy.
Ces premières images, aux blancs légèrement saturés, laissent apprécier le réel talent du réalisateur Steven C. Miller, qui, pour le compte d'After Dark Films (American Haunting, L'Effet Papillon 3, The Task, Seconds Apart) propose un téléfilm très honorable, destiné à la chaine SyFy.
Évidemment le côté série B fauchée est perceptible, et on a parfois l'impression de visionner un vieux Stuart Gordon déterré des années 80. La mise en scène demeure toutefois soignée, dynamique, nourrie de bonnes idées et les séquences d'actions sont plutôt habilement orchestrées.
Non, là où l'on trouvera un plus gros handicap à The Banshee, c'est du côté de son scénario. Même si un véritable effort est réalisé pour varier au maximum les séquences et ne rien laisser traîner en longueur, l'histoire en elle-même demeure assez classique, pas toujours cohérente, tout comme les dialogues ne sont pas toujours futés : Otto après avoir entendu un cri : "J'ai l'impression que ça vient d'en bas !" Duncan se retourne vers lui, regarde le sol, réfléchit un instant avant de comprendre : "La cave !". Bref, il ne faut pas s'attendre au scénario du siècle, et madame aura tout à loisir de faire son repassage en même temps et monsieur pourra même aller couper un arbre et revenir, il reprendra le fil de l'histoire sans problème. Merci le format télé !
Niveau casting, les acteurs se défendent plutôt bien avec ce qu'on leur donne. À noter la présence de Lance Henriksen (Aliens, le retour), qui fait un passage éclair en fin de métrage, s'étant probablement invité, ayant vu de la lumière sur le plateau.
Question frousse, The Banshee tente beaucoup de choses, donc forcément ça finit par payer, mais il s'agit souvent d'effets exploités depuis des années qui ne surprennent plus vraiment. On a droit aux archives en super 8, à une méchante sorcière au design plutôt réussi, des maquillages convaincants pour des effets spéciaux globalement old school mais assez séduisants. Les nostalgiques devraient apprécier, d'autant que malgré son format télévisuel, Steven C. Miller ne se bride pas en effets gores.
Au final, The Banshee s'avère une réelle bonne surprise et s'impose comme un téléfilm d'horreur sincère et généreux. S'il souffre d'un manque de budget flagrant, il parvient par son dynamisme à maintenir un certain intérêt. Chez les plus curieux en tout cas...
N.T.
EN BREF
titre original : Scream of the Banshee
pays d'origine : États-Unis
année de production : 2009
date de sortie française : 18 octobre 2012 (DTV - Atypik video)
durée : 86 minutes
note globale 2.5/5
adrénomètre ♥♥
† HANTISE †
▲ Téléfilm sincère
▲ Généreux en effets gores
▲ Pas dénué d'intérêt
- DÉMYSTIFICATION -
- DÉMYSTIFICATION -
▼ Le scénario
▼ Les dialogues
▼ Le budget mini
L'apparence de la créature...
LIRE AUSSI
The Lords of Salem
Scary
Mercy
Commentaires
Enregistrer un commentaire