ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Angela est
une étudiante en psychiatrie convaincue que les phénomènes paranormaux
n'existent que dans l'esprit de ceux qui en sont témoins. Son
professeur, un brin excentrique, lui lance un défi : se rendre avec ses
camarades dans une ville minière abandonnée et lui prouver qu'elle n'est
pas hantée comme le prétend la rumeur. Elle s'y rend, accompagnée de sa
petite sœur avec qui elle entretient une relation distante depuis un
drame survenu dans leur enfance. Mais rapidement, la petite équipe doit faire face à une présence mystérieuse qui les prend en chasse.
Paranormal Xperience 3D démarre par une démonstration convaincante du pouvoir suggestif de l'esprit humain. Une scène importante puisqu'elle pose d'entrée la limite entre réalité et leurre psychologique, tout en rassurant quant au titre du film qui pourrait faire songer à un énième ersatz de Paranormal Activity.
Cette scène d'ouverture dessine les premiers contours d'une bande de jeunes étudiants, caractériels, voire mystérieux, mais qui savent aussi se montrer cool et déconneurs, un peu comme dans la série Un, Dos, Tres, mais sans les collants ni les tutus... Pour obtenir une hypothétique chance de valider leur examen final, tout ce petit monde embarque pour la ville maudite de Susurro pour vérifier la véracité d'une rumeur sur la présence d'un esprit. Celui du docteur Mataragas, qui aurait fait des trucs assez moches et en aurait par la suite payé le prix fort. Des jeunes, un mini van, un village abandonné, un film d'épouvante, mais on nage en pleines Chroniques de Tchernobyl ?
Cette scène d'ouverture dessine les premiers contours d'une bande de jeunes étudiants, caractériels, voire mystérieux, mais qui savent aussi se montrer cool et déconneurs, un peu comme dans la série Un, Dos, Tres, mais sans les collants ni les tutus... Pour obtenir une hypothétique chance de valider leur examen final, tout ce petit monde embarque pour la ville maudite de Susurro pour vérifier la véracité d'une rumeur sur la présence d'un esprit. Celui du docteur Mataragas, qui aurait fait des trucs assez moches et en aurait par la suite payé le prix fort. Des jeunes, un mini van, un village abandonné, un film d'épouvante, mais on nage en pleines Chroniques de Tchernobyl ?
Sauf qu'au bout de 30 minutes, on est plutôt dans la mine et, à un jump scare près, on n'a toujours pas eu peur ni ressenti une once d'angoisse. Finalement arrive une séquence d'hypnose fort sympathique, spécialement calibrée pour la 3D, et ça tombe plutôt bien pour un film en 3D, ce qui ouvre davantage la voie du fantastique tendance surnaturelle qu'à un film d'épouvante. Mais alors que l'on ne s'y attend plus trop, le film s'emballe et finit par offrir quelques scènes de meurtres bien cradingues, à renfort de coups de pic dans l’œil, dans la bouche et partout où ça fait mal.
Vous l'aurez compris, on oublie tout et on recommence, il est donc question cette fois d'un slasher où le docteur Mataragas joue le croque-mitaine, un rôle qu'il prend très à cœur avec même une pointe d'humour, commentant même, le saligaud, le derrière de l'une de ses victimes après l'avoir esquintée avec les bris de vitre d'une portière de van...
Bon une fois ces multiples rebondissements digérés, on se rend compte d'autre chose : on n'est pas face à un slasher comme les autres, car Xp3D (pour les intimes) s'intéresse tellement de près aux traumas d'enfance des deux sœurs, qu'il épouse également les formes du drame psychologique. Cet aspect est par ailleurs parfaitement réussi, puisqu'il permet de faire naître, au milieu de ce massacre, une jolie fable sur le pouvoir des liens du sang, les sacrifices endurés et les secrets enfouis dans une fratrie pour protéger ceux que l'on aime. Le méchant croque-mitaine, enfonçant même le clou en rappelant à l’héroïne que certaines blessures du passé sont parfois bien pire que les tortures physiques.
Au final, si ce slasher ne renouvelle pas le genre et ne propose pas un tueur de la trempe des sMyer, Vorhees, Krueger et autre Creepers, il s'impose comme une petite série B correcte, bénéficiant d'une réalisation soignée, qui mérite d'autant plus les encouragements qu'il fait parti du cercle encore très confidentiel des films qui font l'effort d'adapter leur narration au relief (ou l'inverse) avec quelques effets plutôt bien sentis. Tout comme le scénario, sauvé de la platitude grâce à son volet "drame psychologique" et ce, malgré ses tocs de vulgaire slasher. On songe ainsi, lors de son visionnage, autant à la pression psychologique de Haute Tension qu'à l’enchainement bête et méchant de meurtres à l'arme blanche de Souviens-toi l'été dernier, auquel il conviendra d'ajouter toute une ribambelle de found footage paranormaux à la Grave Encounters ou encore Paranormal Entity 2. Sans oublier l'interprétation d'une brochette d'acteurs globalement convaincants.
Pas de révolution en somme, mais une petite surprise qui se laisse facilement apprivoiser. Et contrairement à ce qu'affirment certaines critiques lues au hasard du net, XP3D détient suffisamment d'arguments pour trouver un public, notamment celui qui sait apprécier le cinéma sans constamment chercher à faire entrer ce qu'il visionne dans une petite case...
Pas de révolution en somme, mais une petite surprise qui se laisse facilement apprivoiser. Et contrairement à ce qu'affirment certaines critiques lues au hasard du net, XP3D détient suffisamment d'arguments pour trouver un public, notamment celui qui sait apprécier le cinéma sans constamment chercher à faire entrer ce qu'il visionne dans une petite case...
N.T.
En bref :
3D
titre original : Paranormal Xperience 3D
titre original : Paranormal Xperience 3D
pays d'origine :
Espagne
année de production :
2011
budget : 3 200 000 €
date de sortie française : inédit
date de sortie française : inédit
durée : 90 minutes
adrénomètre : ♥
note globale : 3/5
adrénomètre : ♥
note globale : 3/5
Le flip : Après un accident au milieu des bois, le croque-mitaine s'approche doucement de sa victime.
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