Monster House (2006) de Gil Kenan

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Le jeune D.J. Walters est doté d'une imagination débordante. C'est pourquoi personne ne le prend au sérieux lorsqu'il fait part de ses craintes au sujet de son horrible voisin qui terrorise tous les enfants du quartier. Il est en effet persuadé que celui-ci est responsable de la disparition mystérieuse de sa femme. Il a également remarqué d'autres phénomènes inquiétants se déroulant dans la maison de ce dernier. Mais ce que personne ne sait, c'est que D.J. n'invente rien et que cela va empirer.

Cette production derrière laquelle se cache un célèbre tandem de producteurs, Spielberg et Zemeckis pour ne pas les citer, constitue leur première collaboration dans le monde du long métrage en images de synthèse.
Il s'agit également du second film, après Le Pôle Express, tourné intégralement en performance capture, un procédé développé par Zemeckis lui-même. Au fil de l'histoire, on reconnait bien les thématiques chères au tandem à l'origine, ensemble ou non, de films comme Les Goonies, Poltergeist, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ou encore Retour vers le Futur. 


Les connaisseurs sont donc en terrains connus avec ce savant mélange d'épouvante tout public et d'humour sur fond de bons sentiments, constituant ainsi une alchimie parfaitement dosée pour le public large visé. Toutefois, si la performance capture permet d'envisager une toute nouvelle forme de réalisation, s'affranchissant notamment des contraintes techniques de prises de vue réelles, on regretterait presque au final l'aspect définitivement plus réaliste d'un film en live... D'autant qu'à l'instar des Goonies ou de Retour vers le Futur, véritables monuments générationnels, l'identification aux personnages était un atout majeur pour l'attachement au film. Et cette identification est sans doute moins évidente face à des personnages synthétiques. Simple question de goût, et même s'il ne deviendra probablement jamais un objet de culte, il faut bien admettre que Monster House touche sa cible. Sans être non plus terrifiant, il parvient à créer des moments de tension que les kids sauront apprécier - planqués derrière leur fauteuil - et constitue, là était probablement l'un de ses principaux buts, une excellente mise en bouche pour initier ce jeune public au cinéma de frisson.
N.T.

En bref : 
3D
titre original : Monster House
pays d'origine : États-Unis
budget :  75 000 000 $
année de production : 2006
date de sortie française : 23 août 2006
durée : 91 minutes 
adrénomètre : ♥
note globale : 3.5/5

Le flip : Les grosses colères de la maison.

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