ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
NOTE TV TV TV TV TV
Clara et Mario cherchent un appartement plus spacieux depuis qu'ils attendent la venue d'un bébé. Ils en ont déjà vu des dizaines,
mais une agence va leur en promettre un très
spécial. Sur place, leur première impression n'est pas bonne, tout à l'air à
l'abandon. Le vendeur les tranquillise en leur disant que deux nouvelles
familles viennent s'installer et que tout l'immeuble sera réhabilité. Ils montent au troisième étage et entrent dans l'appartement...
Si [Rec] a fait figure d'avion à réaction dans le paysage souvent morose des terreurs cinéphiliques, À louer, en aura été sans aucun doute la piste de lancement...
Comme son titre l'indique presque, À Louer est une œuvre immobilière supplémentaire à mettre au compte du réalisateur espagnol Jaume Balagueró. Son intérêt singulier pour le huis clos ne se dément pas (et la sortie fin 2011 de Malveillance confirme la tendance) depuis le début de sa carrière. Difficile en effet de ne pas voir dans À Louer une ébauche de ce qu'allait devenir [Rec], puisqu'on y retrouve ce vaste bâtiment, froid, des appartements aux couloirs élancés avec des gens immobiles et menaçants à l'autre bout... On note aussi un goût (trop prononcé ?) pour les effets de caméra, comme ces tremblements épileptiques lorsque qu'une grosse vague de stress envahi les personnage, soulignant une action effrénée.
Formaté pour la télévision via la série Películas para no dormir initiée par le réalisateur Narciso Ibáñez Serrador, s'il n'est pas non plus un monument de l'horreur, ce qu'il ne cherche pas par ailleurs, À Louer se révèle un véritable petit laboratoire du stress. En plus des petites richesses du scénario, et des incontournables du genre, la psychologie des personnages et notamment de l'agresseur, est tellement bien aiguisée que l'empathie finit par s'emparer du spectateur.
Le summum de l'horreur dans ce type de métrage étant en effet de ressentir un début de compassion pour l'agresseur complétement barré. Tant mieux, puisque ces effets pour le moins vicieux nous font sortir de ce film la tronche un peu en vrac.
Comme son titre l'indique presque, À Louer est une œuvre immobilière supplémentaire à mettre au compte du réalisateur espagnol Jaume Balagueró. Son intérêt singulier pour le huis clos ne se dément pas (et la sortie fin 2011 de Malveillance confirme la tendance) depuis le début de sa carrière. Difficile en effet de ne pas voir dans À Louer une ébauche de ce qu'allait devenir [Rec], puisqu'on y retrouve ce vaste bâtiment, froid, des appartements aux couloirs élancés avec des gens immobiles et menaçants à l'autre bout... On note aussi un goût (trop prononcé ?) pour les effets de caméra, comme ces tremblements épileptiques lorsque qu'une grosse vague de stress envahi les personnage, soulignant une action effrénée.
Formaté pour la télévision via la série Películas para no dormir initiée par le réalisateur Narciso Ibáñez Serrador, s'il n'est pas non plus un monument de l'horreur, ce qu'il ne cherche pas par ailleurs, À Louer se révèle un véritable petit laboratoire du stress. En plus des petites richesses du scénario, et des incontournables du genre, la psychologie des personnages et notamment de l'agresseur, est tellement bien aiguisée que l'empathie finit par s'emparer du spectateur.
Le summum de l'horreur dans ce type de métrage étant en effet de ressentir un début de compassion pour l'agresseur complétement barré. Tant mieux, puisque ces effets pour le moins vicieux nous font sortir de ce film la tronche un peu en vrac.
N.T.
En bref :
titre original : Para Entrar a Vivir
pays d'origine : Espagne
pays d'origine : Espagne
année de production : 2006 (TV)
date de sortie française : 22 février 2007 (DTV - One Plus One)
durée : 68 minutes
adrénomètre : ♥
date de sortie française : 22 février 2007 (DTV - One Plus One)
durée : 68 minutes
adrénomètre : ♥
note globale : 3.5/5
Le flip : Planqué derrière le rideau de douche, vous avez perdu votre agresseur de vue...
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