Devil (2010/2011) de John Erick Dowdle

ADRÉNOMÈTRE  ♡ 
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À Philadelphie, cinq individus pénètrent dans un immeuble et utilisent l'ascenseur. Personne ne se connaît. Mais, quand l'ascenseur reste bloqué, ce qui semblait aléatoire, s'avère vite parfaitement intentionnel, et leur sort ne leur appartient plus. Ces cinq inconnus vont voir leurs secrets exposés au grand jour, et chacun va devoir répondre de ses fautes. Doucement, méthodiquement, leur situation évolue de la simple contrariété à l'angoisse, puis à l'horreur totale lorsque l'un d'eux est assassiné...

Basé sur une idée originale de M. Night Shyamalan, auteur et réalisateur de Sixième Sens et Phénomènes, le thriller fantastique Devil, malgré un concept qui pourrait pour le coup faire très peur (on se souvient du moyen L’Ascenseur et pire, de son kitchissime remake), se trouve être une plutôt bonne surprise.
 
La première qualité du film se situe dans le scénario de Brad Nelson (Hard Candy) et sa progression dans l'angoisse. En effet, plus le métrage avance et plus l'étau se resserre autour du meurtrier, sauf qu'aucun n'a plus le profil de meurtrier potentiel que l'autre.  

Devil : photo John Erick Dowdle

Non seulement on ne s'ennuie pas, mais la résolution de ces meurtres, bien que fantastique, ne gâche en rien l'affaire. Au final, Devil, sans être la réalisation du siècle, s'avère être un huis-clos plutôt bien relevé, porté avec brio par une équipes d'acteurs de série B peu connus mais convaincants. La réalisation de John Erick Dowdle, responsable de l'inutile En Quarantaine, mais surtout du très dérangeant The Poughkeepsie Tapes est certes plutôt académique au regard de sa filmographie, mais elle parvient toutefois à retranscrire l'atmosphère oppressante qui règne à l'intérieur de ce "satané" ascenseur.
N.T.

En bref :
titre original : Devil
pays d'origine : États-Unis
budget : 10 000 000 $
année de production : 2010
date de sortie française : 20 avril 2011
durée : 80 minutes
adrénomètre : ♥
note globale : 3/5

Le flip : Dans le noir, coincé dans un ascenseur, vous entendez votre voisin passer un sale quart d'heure...


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