ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Emily Rose vient de mourir. Accusé d'homicide par imprudence, le père Moore se retrouve au cœur
d'un procès dont l'enjeu n'est pas moins d'ébranler les croyances de chacun que dire la vérité sur ce qui est arrivé à la jeune fille. D'ailleurs, même s'il est défendu par Erin
Bruner, une célèbre avocate agnostique, Moore n'a
plus l'ambition d'être innocenté. Les témoignages se succèdent. Les faits débutent lorsqu'Emily
quitte campagne et famille pour aller étudier à
l'université. Une nuit, seule dans sa chambre d'étudiante, elle est en
proie à des hallucinations et à une effrayante rencontre surnaturelle...
Le début de L'Exorcisme d'Emily Rose présente une machine parfaitement huilée, avec une mise en scène de qualité qui, progressivement, met en place les enjeux du film. Rapidement, on comprend qu'il s'agit d'un métrage au concept assez original, mêlant film de procès et cinéma d'horreur. Les scènes de tribunal, filmées de manière "classique", tout en finesse et sans effets tape-à-l’œil, adoptent une telle dynamique que l'on se retrouve rapidement absorbé par ce qui y est raconté.
Paradoxalement, les scènes de flashbacks utilisent de grosses ficelles narratives (mouvements de caméras épaule bien plus libres, plans subjectifs...), qui pour le coup rendent ces scènes, d'action pour la plupart, bien moins lisibles et créent un véritable déséquilibre. Un choix de réalisation, certes, mais dont le résultat, assez inconfortable et déplaisant, constitue, à mon sens, le principal défaut du film. Heureusement, ce dernier bénéficie de suffisamment d'atouts pour faire "digérer" ce parti pris de mise en scène.
Paradoxalement, les scènes de flashbacks utilisent de grosses ficelles narratives (mouvements de caméras épaule bien plus libres, plans subjectifs...), qui pour le coup rendent ces scènes, d'action pour la plupart, bien moins lisibles et créent un véritable déséquilibre. Un choix de réalisation, certes, mais dont le résultat, assez inconfortable et déplaisant, constitue, à mon sens, le principal défaut du film. Heureusement, ce dernier bénéficie de suffisamment d'atouts pour faire "digérer" ce parti pris de mise en scène.
L'accusation impute le décès d'Emily Rose au père Moore |
Les scènes de flip, nombreuses, sont parfaitement équilibrées et interviennent n'importe quand, souvent par surprise. Des images chocs sont aussi au programme, dont le potentiel flippant fait entrer L'Exorcisme d'Emily Rose en concurrence directe avec le film qui fait autorité depuis des dizaine d'années, moins les scènes choquantes : L’Exorciste. [Spoiler] Autre originalité, qui ajoute au sentiment d'effroi, et sera reprise plus tard dans Devil Inside, concerne la multiplicité des démons qui seraient à l'origine du mal d'Emily. [Fin spoiler]
Si les amateurs d'horreur qui décape risquent de s'ennuyer un peu, puisque la majeure partie du film se focalise essentiellement sur le procès et ses enjeux, il serait toutefois réducteur de le juger uniquement sur ce point tant il excelle par sa passionnante partie tribunal. D'autant que malgré ses scènes d'action parfois flippantes, la réalisation de Scott Derrickson pêche à trop vouloir contraster ces deux modes de récit. Reste un film soigné et honnête, qu'il serait dommage de ne pas découvrir, rien que pour les débuts, extrêmement prometteurs de la craquante Jennifer Carpenter, futur sœur de Dexter dans la série homonyme.
N.T.
En bref :
titre original : The Exorcism of Emily Rose
pays d'origine : États-Unis
année de production : 2005
budget : 20 000 000 $
budget : 20 000 000 $
date de sortie française : 7 décembre 2005
durée : 115 minutes
adrénomètre : ♥♥
note globale : 3.5/5
adrénomètre : ♥♥
note globale : 3.5/5
Le flip : Les positions inconfortables adoptées pas Emily Rose.
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