ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
NOTE TV TV TV TV TV
1989, la police reçoit un appel d'une certaine Maria Rossi. Elle reconnaît avoir assassiné trois personnes. Vingt ans
plus tard, sa fille, Isabella cherche à comprendre ce qui s'est
passé cette nuit-là. Elle se rend en Italie, à l'hôpital psychiatrique où Maria est enfermée, pour savoir si sa mère est
déséquilibrée ou possédée par le diable. Elle fait appel à deux jeunes exorcistes aux méthodes mêlant science et religion. Ils découvrent que Maria souffre d'une possession multiple : quatre démons
d'une puissance redoutable l'habitent...
Difficile de s'y retrouver dans cette pluie de found foootage qui déferle dans les salles et en vidéo.
Si le réfractaire du genre de type premier degré n'y voit en gros qu'une bonne occasion d'user jusqu'à la moelle un filon juteux puisque peu coûteux, le cinéphile qui se passionne -après tout chacun son truc- pour le genre ne peut quasiment pas, à moins de tomber sur un avis honnête et non partisan, savoir à l'avance où il met les pieds et si le film répondra à ses attentes, qui, évidemment ne seront pas les mêmes que le cinéphile miné par le genre. Bon sauf que là, il y a une exception. En effet, taper sur Devil Inside n'a rien de blasphématoire tant le métrage s'ingénie à tendre le baton pour se faire battre.
Ok, on peut toutefois retenir l'excellente interprétation de Suzan Crowley dans le rôle d'une mère possédée par plusieurs démons -là est d'ailleurs la seule véritable originalité du film- absolument tétanisante de vérité lorsqu'elle communique avec sa fille, multipliant les intonations et réactions plus qu'inquiétantes. On peut aussi retenir une excellente scène de mise en bouche, durant laquelle nos prêtres experts en exorcisme doivent guérir une jeune fille adepte de contorsions improbables. Et c'est tout. Car à part cela, le spectateur doit faire face à un vide abyssal, autant en terme de réalisation, que scénaristique, même si ce dernier tente vainement, en nous faisant participer à un cours théorique d'exorcisme, une approche méthodologique du thème.
Alors que certaines pépites du genre ne sortiront probablement pas dans les salles -Grave Encounters- en tête de gondole, il semble incompréhensible que les distributeurs laissent sortir un truc pareil en salle. À se demander s'ils ne sont finalement pas les seuls à marcher dans la grande propagande calculée des bandes-annonces et trailer chocs. Car au final, Devil Inside fait partie des ces films dont la bande-annonce à elle seule surpasse l’œuvre originale, quitte à griller toutes ses cartouches pour tenter d'achalander le cinéphile en mal d'émotions fortes. Et l’interdiction au moins de 12 ans, étonnante au vu des certains dialogues plutôt crus, d'une tension psychologique palpable et autres saignements localisés, n'avait rien de réellement rassurant.
Sans intérêt, n'apportant rien de neuf au genre et sans véritablement faire peur, le générique tombe brutalement en pleine action. On quitte alors la projection totalement indifférent au sort des personnages, mais réellement frustré par un goût amer d'inachevé.
N.T.
Si le réfractaire du genre de type premier degré n'y voit en gros qu'une bonne occasion d'user jusqu'à la moelle un filon juteux puisque peu coûteux, le cinéphile qui se passionne -après tout chacun son truc- pour le genre ne peut quasiment pas, à moins de tomber sur un avis honnête et non partisan, savoir à l'avance où il met les pieds et si le film répondra à ses attentes, qui, évidemment ne seront pas les mêmes que le cinéphile miné par le genre. Bon sauf que là, il y a une exception. En effet, taper sur Devil Inside n'a rien de blasphématoire tant le métrage s'ingénie à tendre le baton pour se faire battre.
Ok, on peut toutefois retenir l'excellente interprétation de Suzan Crowley dans le rôle d'une mère possédée par plusieurs démons -là est d'ailleurs la seule véritable originalité du film- absolument tétanisante de vérité lorsqu'elle communique avec sa fille, multipliant les intonations et réactions plus qu'inquiétantes. On peut aussi retenir une excellente scène de mise en bouche, durant laquelle nos prêtres experts en exorcisme doivent guérir une jeune fille adepte de contorsions improbables. Et c'est tout. Car à part cela, le spectateur doit faire face à un vide abyssal, autant en terme de réalisation, que scénaristique, même si ce dernier tente vainement, en nous faisant participer à un cours théorique d'exorcisme, une approche méthodologique du thème.
Alors que certaines pépites du genre ne sortiront probablement pas dans les salles -Grave Encounters- en tête de gondole, il semble incompréhensible que les distributeurs laissent sortir un truc pareil en salle. À se demander s'ils ne sont finalement pas les seuls à marcher dans la grande propagande calculée des bandes-annonces et trailer chocs. Car au final, Devil Inside fait partie des ces films dont la bande-annonce à elle seule surpasse l’œuvre originale, quitte à griller toutes ses cartouches pour tenter d'achalander le cinéphile en mal d'émotions fortes. Et l’interdiction au moins de 12 ans, étonnante au vu des certains dialogues plutôt crus, d'une tension psychologique palpable et autres saignements localisés, n'avait rien de réellement rassurant.
Sans intérêt, n'apportant rien de neuf au genre et sans véritablement faire peur, le générique tombe brutalement en pleine action. On quitte alors la projection totalement indifférent au sort des personnages, mais réellement frustré par un goût amer d'inachevé.
N.T.
En bref :
titre original : The Devil Inside
pays d'origine : États-Unis
année de production : 2012
date de sortie française : 22 février 2012
durée : 80 minutes
budget : 1 000 000 $
date de sortie française : 22 février 2012
durée : 80 minutes
budget : 1 000 000 $
adrénomètre : ♥
note globale : 1.5/5
Le flip : La première séance d'exorcisme...
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