Berlin Undead (2010/2011 - DTV) de Mervin Kren

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Michael arrive à Berlin pour rendre visite à Gabi, son ex-petite amie, mais un terrible virus se propage rapidement à travers la ville. Michael, inquiet de ne pas trouver Gabi chez elle, fait la rencontre d’Harper, un jeune apprenti plombier qui effectue des travaux dans l’immeuble. Ensemble, ils parviennent à se barricader tandis que des hordes d'agresseurs contaminés par le virus envahissent les lieux.

Ce qui étonne avec Berlin Undead, c'est autant sa faculté à renouveler en partie un genre aux règles trop rarement transcendées, que de toucher le spectateur avec une jolie histoire d'amour foireuse. Visiblement tourné avec très peu de moyens, la réalisation n'en demeure pas moins dynamique, ce qui rattrape un jeu d'acteurs pas toujours très juste, surtout au début... Mais on finit par se laisser entraîner par cette énième histoire d'invasion zombiesque, enfin, d'infectés, rectifieraient les puristes.

Alors quoi de nouveau pour le genre ? Le lieu pour commencer , fini les États-Unis, l'Italie l'Espagne ou l'Angleterre, c'est cette fois à Berlin que l'action se déroule. Autre point intéressant, plutôt que copier coller les codes du genre, Marvin Kren se permet quelques modifications intéressantes en offrant par exemple aux infectés de repousser le moment redouté du passage de l'autre côté grâce à l'usage de sédatifs, on admirera également l'ingéniosité des deux principaux personnages Michael et Harper, qui fabriquent à partir du matériel disponible dans la chambre où ils sont piégés, un véritable bélier pour passer dans l'appartement voisin, où encore l'utilisation de flash pour repousser l'assaillant... Enfin, difficile de ne pas évoquer non plus l'excellent score signé Marco Dreckkötter et Stefan Will qui souligne à la perfection l'aspect désespéré de la situation.


Nerveux, enlevé, on songe, dans une certaine mesure à 28 Jours plus tard mais aussi à des métrages tout aussi sombre que les films de Romero et bien-sûr [Rec] puisque la majeure partie du film se déroule dans un immeuble fréquenté par des infectés affamés. Autre point commun avec la franchise espagnol, le flip, le vrai, toutefois beaucoup moins présent ici puisque parmi de nombreuses scènes d'angoisse, peu d'entre elles procurent le frisson. Autre liberté prise par le réalisateur, et pas des moindres, concerne la durée du film : une heure. Du coup, on a vraiment pas le temps de s'ennuyer...
N.T.

En bref :
titre original : Rammbock
pays d'origine : Allemagne
année de production : 2010
Sortie française : 3 novembre 2011 (DTV - Mad Movies/ Dvision)
durée : 63 minutes
adrénomètre : ♥
note globale : 3.5/5

Le flip : La voisine dont la sœur a surement joué dans [Rec]...


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