ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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La rumeur court dans un collège qu'une ombre maléfique traque les étudiants...
Malheureusement, cette rumeur devient réalité. En effet, de jeunes étudiantes, leurs amis et les membres de leur famille sont
tués un par un, après avoir été en contact avec cette ombre mystérieuse…
Surfant ouvertement sur le succès de Ring ou encore Ju-On, Ju-Rei, malgré ses imperfections, imputables la plupart du temps à son budget mini et son format télévisuel, parvient, sinon à terrifier, à tenir le spectateur en haleine et lui soutirer quelques frissons.
L'inversement de sa structure narrative (découpée en neuf chapitres), en plus d'apporter une touche un peu arty à l'ensemble, parvient à tenir le spectateur en haleine, puisque même si l'on s'y perd un peu au début, une fois que l'on a compris de quelle manière sont reliés les segments, on veut connaître la suite, enfin plutôt l'origine de ce que l'on vient de voir.
Esthétiquement, l'image granuleuse, tournage vidéo oblige, apporte une touche glauque à un ensemble qui cultive une certaine angoisse, voire une froideur assez morbide. Kôji Shiraishi parvient aussi à imposer au fil des tableaux, qu'ils prennent pour décor une ville, une école, un hôpital, et que cela se passe de jour ou de nuit, un véritable sentiment de solitude...
L'inversement de sa structure narrative (découpée en neuf chapitres), en plus d'apporter une touche un peu arty à l'ensemble, parvient à tenir le spectateur en haleine, puisque même si l'on s'y perd un peu au début, une fois que l'on a compris de quelle manière sont reliés les segments, on veut connaître la suite, enfin plutôt l'origine de ce que l'on vient de voir.
Esthétiquement, l'image granuleuse, tournage vidéo oblige, apporte une touche glauque à un ensemble qui cultive une certaine angoisse, voire une froideur assez morbide. Kôji Shiraishi parvient aussi à imposer au fil des tableaux, qu'ils prennent pour décor une ville, une école, un hôpital, et que cela se passe de jour ou de nuit, un véritable sentiment de solitude...
Ju-Rei n'est pas aussi terrifiant que ses modèles et ne propose que quelques scènes de frissons lors des apparitions de spectres, souvent sombres et floutés. Des images qui n'auront que trop peu d'impact sur les plus familiers aux fantômes asiatique. Pire, le métrage suscite même l'agacement par sa bande son et ce bruit récurrent de grincement de dents franchement désagréable.
Au final, Ju-rei peut attirer plusieurs publics, allant du cercle de fans de fantômes asiatiques, à ceux qui sont facilement impressionnés devant un film d'épouvante ou encore les amateurs de prises de tête cinéphiliques, car faire un lien rétroactif entre chaque scène n'est pas toujours si aisé. Attention, si vous n'entrez dans aucune de ces catégories, un certain ennui guette...
N.T.
En bref :
titre original :
Ju-rei: Gekijô-ban - Kuro-ju-rei
pays d'origine :
Japon
année de production :
2004
date de sortie française : 14 février 2007 (DTV - WE Productions)
durée : 76 minutes
date de sortie française : 14 février 2007 (DTV - WE Productions)
durée : 76 minutes
adrénomètre : *
note globale :
3/5
Le flip : Dans sa chambre d’hôpital, une vieille femme est la seule à apercevoir un spectre au fond de la pièce.
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