Joshua (2007/2008) de George Ratliff

ADRÉNOMÈTRE  ♠ 
NOTE  TV TV TV TV TV 

Brad et Abby Cairn célèbrent la naissance de leur deuxième enfant, Lily. Joshua, le grand frère, ne voit pas cette arrivée d'un bon œil. D'une intelligence et d'une précocité rares, sa politesse et son calme apparent contrastent avec son âge et masquent à peine sa jalousie envers sa petite sœur. Entre les pleurs incessants de Lily et les travaux de rénovation de l'immeuble, entre l'étrange dépression postnatale d'Abby et les événements troublants que le couple va vivre, l'existence de rêve de la famille Cairn vire progressivement au cauchemar. Fruit du hasard ? Concours de circonstances ? Joshua semble connaître la réponse...

Après Damien, la malédiction dans les années 70, Les Tueurs de l'éclipse dans les années 80, Mikey dans les années 90 (et qui ne tuerait pas avec un prénom pareil) les années 2000 sont celles de Joshua.
Il n'est toutefois pas utile de s'étendre sur la qualité de ces productions qui vont de plutôt moyen à carrément médiocre, je vous laisse faire votre classement avant de revenir au film qui nous intéresse...

Au visionnage, Joshua ne s'avère ni un film d'horreur, ni d'ailleurs un film d'épouvante. En  effet, exception faite d'une ou deux scènes plutôt angoissantes, le métrage mise plutôt sur un climat lourd où les tensions ne cessent de s'amplifier. Jusqu'à un dénouement plutôt barré, à base d'internement, de paranoïa, de meurtre, de dérouillée en public, et toujours, de manipulation. 

Si l'ensemble s'avère inégal, quelques scènes valent tout de même le déplacement, comme celle où le père découvre que son fils s'adonne à des activités nocturnes inattendues alors que tout le monde est endormi (non pas celle-là). 


Le choix des acteurs est plutôt judicieux puisque Sam Rockwell, excelle dans son rôle de chef de famille impliqué et volontaire qui sombre jour après jour dans le désespoir puis la détresse. Même chose pour sa partenaire Vera Farmiga qui campe une mère en dépression postnatale convaincante (elle sera également à l'affiche d'Esther, la fillette aux fils qui se touchent), sans oublier le jeune Jacob Kogan, pour qui on vendrait père et mère rien que pour goûter au plaisir de lui décrocher un bon et libérateur coup de pied au cul. 

Pour, au final, un film qui s'apparente davantage à un drame psycho(patho)logique qu'à un film d'épouvante. Vous voilà prévenu.
N.T.

En bref :
titre original : Joshua
pays d'origine : États-Unis
année de production : 2007
date de sortie française : 30 avril 2008
durée : 106 minutes
adrénomètre : ♠
note globale : 3/5

Le flip : Alors qu'il visionne des films de famille, le père découvre avec stupeur les enregistrements nocturnes de son fils...

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