ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Depuis quelques temps, de mystérieuses disparitions ont lieu au sein de Tokyo. Taguchi, jeune informaticien, se pend quasiment sous les yeux de sa collègue de travail qui décide d'enquêter sur ce suicide inexplicable. Taguchi a laissé une étrange disquette avant de mourir, à l'origine de la propagation d'un virus sur l'ensemble des ordinateurs de la ville. Il semblerait qu'en plus d'étranges disparitions, des spectres envahissent Tokyo. Des petits groupes de résistance se forment et tentent de lutter contre ce mal.
Sorti au cinéma dans une quasi indifférence générale, Kaïro constitue sans doute l'une des pièces majeures de la filmographie de Kiyoshi Kurosawa.
Entre l'ambiance fantomatique et froide ultra flippante à la Ring, et un montage épileptique digne de La Secte sans nom, Kaïro emporte le spectateur dans un tourbillon d'angoisse diffuse.
Portée par une poésie typiquement nippone, l'apparition des fantômes, souvent masqués, est une expérience tout à fait déstabilisante, d'autant que le métrage joue sur cette idée flippante de l'existence de spectres dans un monde parallèle et invisible.
La solitude est l'un des thèmes majeurs de Kaïro, celle des vivants esseulés, laissés pour compte dans une société dominée par le virtuel, la communication à distance, l'individualisme, et de l'autre côté la solitude des morts, bien trop nombreux, prisonniers de la zone interdite et errant pour l'éternité là où il leur reste de la place. Kaïro c'est aussi l'histoire d'une troisième zone, de transition, dans laquelle la personne n'est ni vivante, ni morte, mais définitivement coupée du monde social, autant prisonnière de son enveloppe corporelle que l'homme est prisonnier de son quotidien... Le film a connu "les honneurs" d'un remake sorti sous forme d'une trilogie très inégale : Pulse.
En bref :
titre original : Kairo
pays d'origine : Japon
année de production : 2001
date de sortie française : 23 mai 2001
durée : 118 minutes
adrénomètre : ♥♥♥
note globale : 4.5/5
Le flip : Le personnage, caché derrière un canapé subit les assauts d'un spectre...
Entre l'ambiance fantomatique et froide ultra flippante à la Ring, et un montage épileptique digne de La Secte sans nom, Kaïro emporte le spectateur dans un tourbillon d'angoisse diffuse.
Portée par une poésie typiquement nippone, l'apparition des fantômes, souvent masqués, est une expérience tout à fait déstabilisante, d'autant que le métrage joue sur cette idée flippante de l'existence de spectres dans un monde parallèle et invisible.
La solitude est l'un des thèmes majeurs de Kaïro, celle des vivants esseulés, laissés pour compte dans une société dominée par le virtuel, la communication à distance, l'individualisme, et de l'autre côté la solitude des morts, bien trop nombreux, prisonniers de la zone interdite et errant pour l'éternité là où il leur reste de la place. Kaïro c'est aussi l'histoire d'une troisième zone, de transition, dans laquelle la personne n'est ni vivante, ni morte, mais définitivement coupée du monde social, autant prisonnière de son enveloppe corporelle que l'homme est prisonnier de son quotidien... Le film a connu "les honneurs" d'un remake sorti sous forme d'une trilogie très inégale : Pulse.
En bref :
titre original : Kairo
pays d'origine : Japon
année de production : 2001
date de sortie française : 23 mai 2001
durée : 118 minutes
adrénomètre : ♥♥♥
note globale : 4.5/5
Le flip : Le personnage, caché derrière un canapé subit les assauts d'un spectre...
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