ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Une équipe de parapsychologues se propose d'étudier une série de
phénomènes se produisant dans un appartement nouvellement
occupé. Là, ils sont témoins d'appels téléphoniques sans tonalité, d'ombres mystérieuses,
d'émissions inexplicables de lumière, d'objets volants, d'explosions d’ampoules... Équipé de caméras infrarouges, d'appareils photo
numériques, d'enregistreurs psycho-phoniques, ou encore de détecteurs de mouvements et
autres modulateurs de champs magnétiques, le groupe va tenter de
communiquer avec «l'inconnu» et découvrir la vérité sur cette famille.
Bon, les allergiques à la mode du found footage peuvent d'ores et déjà stopper leur lecture et chercher un autre film puisque ce métrage de Carles Torrens, scénarisé par Rodrigo Cortès (Buried), reprend à peu près toutes les ficelles du sous-genre.
Rien de nouveau sous le soleil donc, même si la plongée est immédiate au cœur de cette histoire de chasseurs de fantômes qui, digne d'un livreur de pizza, fait monter la pression en six minutes chrono. Et pour l'amateur du genre, Emergo fait preuve de qualités indéniables, notamment dans la mise en image, étrangement moins casseuse de crâne que ses multiples prédécesseurs. Le film multiplie alors les points de vue au gré des différentes caméras utilisées par les protagonistes, fixes ou portées, mais surtout sait exactement comment faire flipper le spectateur.
D'autre part, il est bon de rappeler que l'ensemble fonctionne aussi grâce à un casting plutôt bien choisi, offrant une interprétation plutôt juste, on retiendra alors le personnage de la fille interprétée par la jeune et déjà douée Gia Mantegna et celle de Kay Lennox (The Island, Yes Man), dans le rôle d'un père déboussolé, complètement dépassé par les événements, et dont la séquence de monologue, décidément très prisée par le genre, s'avère extrêmement convaincante. Sans oublier les deux ou trois uniques scènes de flip tellement intenses -dont une possession à la Evil Dead- qu'elles parviennent à donner un cachet réellement flippant à l'ensemble du film.
D'autre part, il est bon de rappeler que l'ensemble fonctionne aussi grâce à un casting plutôt bien choisi, offrant une interprétation plutôt juste, on retiendra alors le personnage de la fille interprétée par la jeune et déjà douée Gia Mantegna et celle de Kay Lennox (The Island, Yes Man), dans le rôle d'un père déboussolé, complètement dépassé par les événements, et dont la séquence de monologue, décidément très prisée par le genre, s'avère extrêmement convaincante. Sans oublier les deux ou trois uniques scènes de flip tellement intenses -dont une possession à la Evil Dead- qu'elles parviennent à donner un cachet réellement flippant à l'ensemble du film.
Évidemment, les poncifs du genre ne sont pas évités, on retrouve l'armada de sceptiques suréquipés de matos pour enregistrer d'éventuels activités, les coups de stroboscope pour attirer le fantôme et déstabiliser le spectateur -à ce niveau ça marche d'ailleurs plutôt bien-, la séance de questions enregistrées au magnéto...
Même sans rien révolutionner, l'ensemble demeure sympathique au visionnage, et Emergo parvient à surprendre et s'imposer comme un film de trouille plutôt honorable dans le désormais vaste et inégal univers du found footage.
Même sans rien révolutionner, l'ensemble demeure sympathique au visionnage, et Emergo parvient à surprendre et s'imposer comme un film de trouille plutôt honorable dans le désormais vaste et inégal univers du found footage.
N.T.
En bref :
titre original :
Emergo
titre américain : Apartment 143
titre américain : Apartment 143
pays d'origine :
Espagne
année de production :
2011
date de sortie française :
inédit
durée : 80 minutes
adrénomètre : ♥♥
note globale : 3/5
adrénomètre : ♥♥
note globale : 3/5
Le flip : Le plan final, peu original mais toujours aussi efficace !
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