ADRÉNOMÈTRE ♠
NOTE TV TV TV TV TV
James Deakins et sa femme Amy mènent une vie confortable dans un
quartier de Toronto. Mais ce qu'ils ignorent, c'est qu'ils sont
espionnés 24h/24h. James constate des anomalies autour de lui, un CD dans sa voiture, des fichiers qui apparaissent dans son ordinateur... Accusant Amy de lui jouer un mauvais tour, le couple finit par se disputer. Le lendemain, lorsque James rentre du travail, sa femme n'est plus là et il trouve un mot d'explication. Mais il n'y croit pas, il est convaincu que quelqu'un de mal attentionné est derrière tout cela.
388 Arletta Avenue, s'il épouse les formes du found footage, il en transcende surtout le principe puisque ce que le spectateur regarde est le montage exact réalisé par le concepteur du film dans le film.
Ce personnage mystérieux, dont on ne sait finalement pas grand chose, à part sa sale manie à s'inviter chez les gens, de s'imprégner de leur quotidien en les épiant par tous le moyens possibles à renfort d'un arsenal digne de la panoplie du parfait espion, incluant caméras, écoutes téléphoniques, intrusion dans l'ordinateur... au point de jouer avec eux sur leur propre terrain.
Un concept de premier abord archi-exploité mais qui parvient à tirer son épingle du jeu grâce à sa volonté de s'éloigner des poncifs horrifiques qui ont jusqu'ici jalonné le genre. Porté par Vincenzo Natali, crédité en tant que producteur exécutif, le film joue sur l'inquiétante possibilité d'un mal invisible, tapie à l'intérieur de la maison, mais aussi dans la tête des personnages, puisque l'étrange harceleur semble très bien connaître la vie intime de ses victimes.
Au final, l'ensemble, sans être révolutionnaire ni réellement percutant, s'avère plutôt correct. On voit à l'écran la transformation du personnage de Nick Stahl, persécuté par son bourreau, de telle manière qu'il est de plus en plus déconnecté de son environnement. Cherchant l'origine de ses ennuis, le principal étant la disparition de sa femme, il tente bien que mal de comprendre et surtout stopper le fauteur de trouble. Au sujet de ce dernier, 388 Arletta Avenue offre un personnage plutôt intéressant, une sorte de croque-mitaine réduit souvent à l'état d'ombre, de bruit ou au mieux d'un corps de dos, planqué derrière ses caméras et se délectant devant le spectacle assuré par les conséquences de ses actes sur la vie de ses proies. L'inquiétude naît aussi de ce caractère froid, imperturbable dans sa tâche et dont on ne connaît rien des motivations avant la séquence finale.
Ce personnage mystérieux, dont on ne sait finalement pas grand chose, à part sa sale manie à s'inviter chez les gens, de s'imprégner de leur quotidien en les épiant par tous le moyens possibles à renfort d'un arsenal digne de la panoplie du parfait espion, incluant caméras, écoutes téléphoniques, intrusion dans l'ordinateur... au point de jouer avec eux sur leur propre terrain.
Un concept de premier abord archi-exploité mais qui parvient à tirer son épingle du jeu grâce à sa volonté de s'éloigner des poncifs horrifiques qui ont jusqu'ici jalonné le genre. Porté par Vincenzo Natali, crédité en tant que producteur exécutif, le film joue sur l'inquiétante possibilité d'un mal invisible, tapie à l'intérieur de la maison, mais aussi dans la tête des personnages, puisque l'étrange harceleur semble très bien connaître la vie intime de ses victimes.
Au final, l'ensemble, sans être révolutionnaire ni réellement percutant, s'avère plutôt correct. On voit à l'écran la transformation du personnage de Nick Stahl, persécuté par son bourreau, de telle manière qu'il est de plus en plus déconnecté de son environnement. Cherchant l'origine de ses ennuis, le principal étant la disparition de sa femme, il tente bien que mal de comprendre et surtout stopper le fauteur de trouble. Au sujet de ce dernier, 388 Arletta Avenue offre un personnage plutôt intéressant, une sorte de croque-mitaine réduit souvent à l'état d'ombre, de bruit ou au mieux d'un corps de dos, planqué derrière ses caméras et se délectant devant le spectacle assuré par les conséquences de ses actes sur la vie de ses proies. L'inquiétude naît aussi de ce caractère froid, imperturbable dans sa tâche et dont on ne connaît rien des motivations avant la séquence finale.
Si le film de Randall Cole (Real Time) s'affirme comme un thriller honorable, l'adrénomètre ne s'excite en revanche jamais. Donc pas de sursaut au programme ni de flip poussé à son paroxysme, ici. On ne trouve qu'un léger sentiment de malaise et surtout de curiosité quant à ce qui fait courir l'auteur de ces terribles actes. Là aussi, la conclusion, froide, offre la possibilité au spectateur de se faire sa propre idée. Enfin, il est toujours bon de préciser que 388 Arletta Avenue fait partie de ces rares found footage aux images globalement stabilisées, et qui ne donnent pas mal au crâne...
N.T.
En bref :
titre original : 388 Arletta Avenue
pays d'origine : Canada
année de production : 2011
date de sortie française : inédit
durée : 86 minutes
adrénomètre : ♠
note globale : 3/5
adrénomètre : ♠
note globale : 3/5
Le flip : ...
Commentaires
Enregistrer un commentaire