Evil Game (2007/2012 - DTV) de Ernie Barbarash

ADRÉNOMÈTRE  ♡ 
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Sarah, son époux Jason et leur fils Sammy reviennent en Amérique après avoir vécu trois ans à Shanghaï. Mais Sammy se met soudainement à voir des fantômes avant de tomber gravement malade. Aucun médecin ne semble comprendre le mal dont souffre l'enfant. Sarah va alors consulter un mystérieux pharmacien qui lui annonce que son fils est possédé par un esprit malveillant...

Outre l'idée prodigieusement stupide de traduire pour sa sortie française They Wait par Evil Game, la présence d'un certain Uwe Boll au rang des producteurs, pouvait également inquiéter. C'était sans compter sur la jaquette qui annonce le même créateur que la trilogie "Cube", ce qui, malgré l'affirmation plus pompeuse que vraie, annule probablement la présence de Boll... Et il est vrai que, sans non plus être un chef-d’œuvre, loin de là d'ailleurs, Evil Game s'affiche comme un film d'horreur popcorn honnête, parfait pour un visionnage à Halloween.

Car très vite et durant toute la première moitié du métrage, le spectateur est embarqué à bord d'un train fantôme dont les étranges similitudes avec Insidious devraient en étonner plus d'un. Des liens scénaristiques, mais pas seulement puisque même le générique aux lettres vaporeuses rappelle le film de James Wan qui sortira quelques années après. Cela n’empêchera pas non plus de lui trouver un petit quelque chose, non pas de Tennessee, mais plutôt de The Eye avec ses assauts répétés de spectres... 

L'heure de la vengeance à sonné pour les spectres clandestins.
On sent très rapidement que le but principal d'Evil Game est de faire peur. Difficile, donc, de trop lui jeter la pierre puisqu'il y parvient à merveille, en faisant comprendre au spectateur que le coup de flip peut surgir n'importe quand et de n'importe où. Regards soutenus, visages défigurés, transformations inattendues, il y a tout ce qu'il faut pour satisfaire le spectateur en mal d'émotion, même si l'excitation de la première partie du métrage perd beaucoup en intensité ensuite.

Les regrets quant à eux, iront plutôt du côté de la réalisation, assez fade au final, d'une pratique un peu trop exagéré, et du coup déroutante, de l'ellipse (pour se déplacer plus vite dans le temps mais également éviter les débordements gores), et surtout, et là j'en appelle à nos lecteurs pour éclairer notre lanterne, l'impossibilité de trouver un quelconque rapport entre le film et l'accroche d'une jaquette française décidément totalement foirée...
N.T.


En bref :
titre original : They Wait
pays d'origine : Canada
année de production : 2007
date de sortie française : 6 juillet 2012 (DTV - Elephants Film) 
durée : 99 minutes
adrénomètre : ♥♥♥
note globale : 3/5

Le flip : Le vendeur fantôme...


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