ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
NOTE TV TV TV TV TV
Au cours d'une expédition en Amazonie, un photographe est
piqué à mort
par une espèce d'araignée rare et dangereuse qui s'introduit par la
suite dans son
cercueil. Elle est ainsi accidentellement rapatriée en Californie.
Bientôt, plusieurs
morts suspectes sont déclarées dans le petit village de Canaima, ou seul
le Dr Jennings a des soupçons sur leur origine. Mais il n'est pas
simple de se faire entendre lorsque l'on vient de débarquer à la campagne et encore moins facile de combattre l'ennemi
arachnide lorsque l'on est soit même sujet à l'arachnophobie...
Ce sont ici les tout premiers pas derrière la caméra de Frank Marshall (Congo, Les Survivants), cofondateur en 1981 de la société de production Amblin aux côtés de Kathleen Kennedy et Steven Spielberg.
Malheureusement, n'est pas Spielberg qui veut, et même si Frank Marshall a tout de même eu le temps de se faire les dents en tant que réalisateur de seconde équipe sur des films comme Retour vers le Futur, les Indiana Jones ou Qui veut la Peau de Roger Rabbit ?, on regrette, surtout lors de la première partie du film, un manque d’expérience flagrant, une mise en scène conventionnelle, voire un peu lourde parfois.
Les choses tendent toutefois à s'améliorer au fil du métrage, qui parvient même, en bout de course, à se positionner comme une série B correcte, alors que l'on a parfois frisé le Z lors de plans d'un arachnide tueur mal fichu et à la démarche si raide et peu réaliste qu'on imagine sans peine la main (gauche) en hors-champ qui anime la bestiole. Heureusement, le scénario permet par la suite de créer l'effroi sans revenir à cette horrible "marionnette" et grâce à l'utilisation cette fois de véritables spécimens dénichés pour l'occasion en Nouvelle-Zélande et en Amazonie.
Enfin, Arachnophobie finit par tirer son épingle du jeu en y insufflant une dose d'humour bienvenue, à noter outre la présence de Jeff Daniels (Dumb & Dumber, Looper), la participation de l'excellent John Goodman (The Big Lebowski) grimé pour l'occasion en pro de la désinsectisation, geek collectionneur de boites de bière et qui vient contrebalancer le sérieux d'un Julian Sands (Warlock, Le Festin Nu) en scientifique aux frontières de l'ennui. Le tout sur fond de critique sociale rurale qui peine toutefois à ne pas tomber dans le cliché de la bonne vieille guerre citadins contre ruraux.
Inutile de rappeler que si le film aura un effet limité sur ceux qui n'ont aucune peur de l'arachnide, a contrario, le frisson et l'effroi sont garantis pour les heureux arachnophobes qui parviendront, même plus de 20 ans après sa réalisation et quelques effets spéciaux ratés, à se faire peur avec toujours autant d'intensité.
Malheureusement, n'est pas Spielberg qui veut, et même si Frank Marshall a tout de même eu le temps de se faire les dents en tant que réalisateur de seconde équipe sur des films comme Retour vers le Futur, les Indiana Jones ou Qui veut la Peau de Roger Rabbit ?, on regrette, surtout lors de la première partie du film, un manque d’expérience flagrant, une mise en scène conventionnelle, voire un peu lourde parfois.
Les choses tendent toutefois à s'améliorer au fil du métrage, qui parvient même, en bout de course, à se positionner comme une série B correcte, alors que l'on a parfois frisé le Z lors de plans d'un arachnide tueur mal fichu et à la démarche si raide et peu réaliste qu'on imagine sans peine la main (gauche) en hors-champ qui anime la bestiole. Heureusement, le scénario permet par la suite de créer l'effroi sans revenir à cette horrible "marionnette" et grâce à l'utilisation cette fois de véritables spécimens dénichés pour l'occasion en Nouvelle-Zélande et en Amazonie.
Enfin, Arachnophobie finit par tirer son épingle du jeu en y insufflant une dose d'humour bienvenue, à noter outre la présence de Jeff Daniels (Dumb & Dumber, Looper), la participation de l'excellent John Goodman (The Big Lebowski) grimé pour l'occasion en pro de la désinsectisation, geek collectionneur de boites de bière et qui vient contrebalancer le sérieux d'un Julian Sands (Warlock, Le Festin Nu) en scientifique aux frontières de l'ennui. Le tout sur fond de critique sociale rurale qui peine toutefois à ne pas tomber dans le cliché de la bonne vieille guerre citadins contre ruraux.
Inutile de rappeler que si le film aura un effet limité sur ceux qui n'ont aucune peur de l'arachnide, a contrario, le frisson et l'effroi sont garantis pour les heureux arachnophobes qui parviendront, même plus de 20 ans après sa réalisation et quelques effets spéciaux ratés, à se faire peur avec toujours autant d'intensité.
N.T.
En bref :
titre original : Arachnophobia
pays d'origine : États-Unis
année de production : 1990
budget : 31 000 000 $
date de sortie française : 17 avril 1991
durée : 103 minutes
budget : 31 000 000 $
date de sortie française : 17 avril 1991
durée : 103 minutes
adrénomètre : **
note globale : 3/5
Le flip : Le big boss de fin
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