ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
NOTE TV TV TV TV TV
À Darkness Falls, tout le monde connaît la légende de Matilda Dixon, une
vieille femme défigurée et injustement exécutée un siècle auparavant.
On raconte qu'elle se venge sur chaque enfant la nuit où il perd sa
dernière dent de lait. Lorsque Kyle était tout jeune, il a vu l'effroyable fantôme. Lui s'en est
sorti de justesse, mais pas sa mère. Depuis, il a fui la petite ville et
craint l'obscurité. Mais quelques années plus tard, il revient à l'appel de son ancienne petite
amie, Caitlin. Michael, son petit
frère, est la proie du spectre de
Matilda...
Faire appel à nos terreurs enfantines, qui tournent essentiellement autour de la peur du noir et des croque-mitaines, avait tout de la bonne idée.
D'ailleurs, autant être honnête, dès les premières minutes de métrage, Nuits de Terreur en impose. La mise en scène, soignée, propose quelques plans ingénieux et distille une ambiance angoissante. Elle devient carrément oppressante lorsque Kyle, alors tout jeune, se cache sous ses draps pour ne pas voir Matilda Dixon qui erre dans la pénombre de sa chambre. Suggestion et bande son sont alors mis à contribution...
Malheureusement, si l'intention est clairement là, le film finit par souffrir de deux éléments rédhibitoires pour ce type de film. Le premier concerne le croque-mitaine, mis en image de manière ultra dynamique, de sorte à faire flipper tout le monde à chaque apparition, la vengeresse souffre toutefois durant une bonne partie du métrage, de ce masque de porcelaine, de type Belphegor, pas franchement flippant. D'autre part, essayer de monter un film d'épouvante autour de la peur du noir c'est bien, sauf qu'à trop vouloir faire bondir le spectateur dans son siège, Jonathan Liebesman en oublie un point essentiel : la construction d'un climat d'angoisse. Un sérieux problème d'équilibre se pose alors puisque finalement, le métrage finit par privilégier l'action au détriment de la mise en place d'une réelle atmosphère flippante. Dommage, d'autant que sur la forme, Nuits de Terreur n'a rien à envier aux meilleurs films du genre.
D'ailleurs, autant être honnête, dès les premières minutes de métrage, Nuits de Terreur en impose. La mise en scène, soignée, propose quelques plans ingénieux et distille une ambiance angoissante. Elle devient carrément oppressante lorsque Kyle, alors tout jeune, se cache sous ses draps pour ne pas voir Matilda Dixon qui erre dans la pénombre de sa chambre. Suggestion et bande son sont alors mis à contribution...
Malheureusement, si l'intention est clairement là, le film finit par souffrir de deux éléments rédhibitoires pour ce type de film. Le premier concerne le croque-mitaine, mis en image de manière ultra dynamique, de sorte à faire flipper tout le monde à chaque apparition, la vengeresse souffre toutefois durant une bonne partie du métrage, de ce masque de porcelaine, de type Belphegor, pas franchement flippant. D'autre part, essayer de monter un film d'épouvante autour de la peur du noir c'est bien, sauf qu'à trop vouloir faire bondir le spectateur dans son siège, Jonathan Liebesman en oublie un point essentiel : la construction d'un climat d'angoisse. Un sérieux problème d'équilibre se pose alors puisque finalement, le métrage finit par privilégier l'action au détriment de la mise en place d'une réelle atmosphère flippante. Dommage, d'autant que sur la forme, Nuits de Terreur n'a rien à envier aux meilleurs films du genre.
N.T.
En bref :
titre original : Darkness Falls
pays d'origine : États-Unis
année de production : 2003
budget : 11 000 000 $
date de sortie française : 11 juin 2003
durée : 86 minutes
budget : 11 000 000 $
date de sortie française : 11 juin 2003
durée : 86 minutes
adrénomètre : ♥♥
note globale : 3/5
Le flip : Caché sous ses draps, Kyle entend Matilda Dixon errer autour de lui.
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