ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Laurence Talbot est un célèbre acteur londonien. Il
reçoit un jour dans sa loge la visite de sa belle-sœur lui apprenant qu'elle
est sans nouvelle de son mari. Talbot prend donc la route pour le domaine
Blackmoor où vit son père qu'il n'a pas vu depuis une vingtaine d'années.
Menant l'enquête après la découverte du corps mutilé de son frère, Talbot se
rend sur un campement tzigane où il va se faire attaquer et mordre par ce qui
semble être un loup-garou. Remis sur pied, il ne reste plus à Talbot qu'à
tenter de découvrir comment lever la malédiction, ainsi que ses terribles
secrets de famille...
À la grande époque des films d'épouvante du studio
Universal, Georges Waggner tourne The Wolfman en 1941. En 2010,
Universal lance la production d'un remake qui sera tourné par Joe Johnston.
On y retrouve tout
ce qui faisait (et fait encore) le charme des vieux films d'épouvante de la
célèbre firme américaine. Car le but premier du métrage est bien de retranscrire
l'esprit du film original, tout en le modernisant. Un exercice assez complexe
mais dans l'ensemble plutôt bien réussi. On retrouve les décors de
landes et de forêts brumeuses, le thème du dédoublement de personnalité que le
personnage du loup-garou a toujours très bien illustré, le tout dans une
ambiance de poésie gothique.
Le loup-garou lui, est plutôt bien fichu. Les scènes de transformations en effets numériques sont très bien maîtrisées et les maquillages, excellents, demeurent fidèles au monstre du film original de Waggner. Et c'est tant mieux ! Le loup-garou constituant à lui seul le capital frayeur du film il aurait été bien dommage qu'il soit raté. Mais ce n'est pas le cas et la créature nous offre quelques belles scènes de terreur, en l'occurrence toutes celles se situant dans la forêt ou dans le camp des gitans où l'on se sent littéralement pris en chasse par la bête, ne sachant pas quand et où elle va surgir.
Toutefois, quelques regrets surgissent également en ce qui concerne l'intrigue : il est bien trop simple de deviner l'identité du loup-garou qui mord Laurence Talbot. De plus, certains personnages ne sont pas assez travaillés, notamment celui de Singh, majordome de Talbot Senior qui semble en savoir plus sur les évènements que ce qu'il ne veut bien en dire...
Le loup-garou lui, est plutôt bien fichu. Les scènes de transformations en effets numériques sont très bien maîtrisées et les maquillages, excellents, demeurent fidèles au monstre du film original de Waggner. Et c'est tant mieux ! Le loup-garou constituant à lui seul le capital frayeur du film il aurait été bien dommage qu'il soit raté. Mais ce n'est pas le cas et la créature nous offre quelques belles scènes de terreur, en l'occurrence toutes celles se situant dans la forêt ou dans le camp des gitans où l'on se sent littéralement pris en chasse par la bête, ne sachant pas quand et où elle va surgir.
Toutefois, quelques regrets surgissent également en ce qui concerne l'intrigue : il est bien trop simple de deviner l'identité du loup-garou qui mord Laurence Talbot. De plus, certains personnages ne sont pas assez travaillés, notamment celui de Singh, majordome de Talbot Senior qui semble en savoir plus sur les évènements que ce qu'il ne veut bien en dire...
Malgré tout, le film reste une
très belle réussite, un conte brutal et sauvage par lequel on se laisse
facilement captivé.
Logan
Logan
En bref :
titre original : The Wolfman
pays d'origine : États-Unis
budget : 150 000 000 $
année de production : 2010
date de sortie française : 10 février 2010
durée : 103 minutes
pays d'origine : États-Unis
budget : 150 000 000 $
année de production : 2010
date de sortie française : 10 février 2010
durée : 103 minutes
adrénomètre : ♥♥
note globale : 4/5
Le flip : La séquence dans le camp tzigane...
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