ADRÉNOMÈTRE ♡ ♡ ♡
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Six jeunes gens partis assister à un match de football se retrouvent
en panne, isolés dans la nature. Un autochtone leur propose de les déposer dans la ville d'Ambrose,
seule localité des parages où l'on trouve un garage. Les étudiants décident d'explorer
la petite ville. Ils ne tardent pas à tomber sur une étrange attraction,
la maison de cire, dans laquelle les statues sont d'un tel réalisme
qu'on les croirait vivantes. Ils vont bientôt découvrir que les propriétaires des lieux ne demandent pas mieux que d'agrandir leur
curieuse collection.
Quelle excellente surprise que ce remake d'un vieux classique sorti en 1953, réalisé par André De Toth et interprété alors par
Vincent Price.
Plutôt que sombrer dans le slasher de base, traditionnellement bourré de clichés, le film accumule les bonnes idées. Et justement, multiplier ces clichés est l'une d'elles, afin de mieux leur tordre le cou. À l'image de cette scène où deux véhicules, conduits par des jeunes qui se parlent par téléphone interposés, roulent côte à côte pendant une éternité, sans jamais croiser une voiture en face. L'occasion également d'une scène osée, lorsque l'un des conducteurs profite du savoir faire buccal de sa petite amie, incarnée par l'égérie people la plus clichée de l'époque, Paris Hilton. Elle obtiendra d'ailleurs en 2005 un Razzie Awards du pire second rôle féminin.
On craint à ce moment une série Z prétentieuse qui n'a d'argument que sa star pipeul... Erreur ! Dérangeant et parfois même bien glauque, La Maison de Cire impose vite son style et parvient, à partir d'une magnifique reconstitution de ville fantôme, de personnages inquiétants, d'un musée de cire troublant de réalisme et d'une mise en scène redoutable, à créer un climat angoissant. Car cette production Dark Castle (Joel Silver) offre, en plus de quelques scènes gores dont la cruauté grand guignolesque devrait ravir les amateurs, des moments de frissons au cœur de cette ville fantôme, des ses boutiques, son cinéma et évidemment son musée. Ajoutez à cela une fin apocalyptique à base de cire en fusion et vous obtenez un excellent remake dont il serait dommage de se priver.
Plutôt que sombrer dans le slasher de base, traditionnellement bourré de clichés, le film accumule les bonnes idées. Et justement, multiplier ces clichés est l'une d'elles, afin de mieux leur tordre le cou. À l'image de cette scène où deux véhicules, conduits par des jeunes qui se parlent par téléphone interposés, roulent côte à côte pendant une éternité, sans jamais croiser une voiture en face. L'occasion également d'une scène osée, lorsque l'un des conducteurs profite du savoir faire buccal de sa petite amie, incarnée par l'égérie people la plus clichée de l'époque, Paris Hilton. Elle obtiendra d'ailleurs en 2005 un Razzie Awards du pire second rôle féminin.
On craint à ce moment une série Z prétentieuse qui n'a d'argument que sa star pipeul... Erreur ! Dérangeant et parfois même bien glauque, La Maison de Cire impose vite son style et parvient, à partir d'une magnifique reconstitution de ville fantôme, de personnages inquiétants, d'un musée de cire troublant de réalisme et d'une mise en scène redoutable, à créer un climat angoissant. Car cette production Dark Castle (Joel Silver) offre, en plus de quelques scènes gores dont la cruauté grand guignolesque devrait ravir les amateurs, des moments de frissons au cœur de cette ville fantôme, des ses boutiques, son cinéma et évidemment son musée. Ajoutez à cela une fin apocalyptique à base de cire en fusion et vous obtenez un excellent remake dont il serait dommage de se priver.
N.T.
En bref :
titre original : House of Wax
pays d'origine : Australie - États-Unis
budget : 30 000 000 $
pays d'origine : Australie - États-Unis
budget : 30 000 000 $
année de production : 2005
date de sortie française : 25 mai 2005
durée : 113 minutes
adrénomètre : ♥♥
date de sortie française : 25 mai 2005
durée : 113 minutes
adrénomètre : ♥♥
note globale :
4/5
Le flip : Un autochtone menaçant sort son gros couteau pour le montrer aux jeunes qu'il vient de prendre en autostop...
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